Lors des assemblées annuelles qui se sont tenues du 13 au 18 octobre derniers, le groupe de la Banque mondiale décline les grandes lignes de développement pour les pays de la planète. La Banque mondiale trouve déjà la nécessité de panser les plaies des pays en conflits, faire face à une démographie galopante surtout en Afrique dont la jeunesse définira dans un future proche son propre développement. Aussi, l’accès aux financements, les infrastructures, l’électricité, la migration, l’emploi et la pauvreté. La Banque mondiale entend investir dans la jeunesse et la stabilité, un enjeu clé pour un avenir prospère.
À date, de nombreuses alternatives ont été trouvées par la Banque mondiale pour aider la plupart des États à se développer. En deux ans ses financement annuels sont passés de 107 milliards à 119 milliards de dollars. Les capitaux privés mobilisés sont passés de 47 milliards à 67 milliards de dollars.
Aujourd’hui de nombreux pays selon le groupe de la Banque mondiale essaient de se développer, de créer des emplois et de sortir leur population de la pauvreté, tout en essuyant les sécheresses, des tempêtes et des inondations souvent sur une base budgétaire précaire, fragilisés par la dette, affaiblis par la corruption ou privés des ressources nécessaires pour avancer.
Un développement intelligent poursuit la BM c’est renforcer la résilience physique et raffermir les institutions.
Le document qui est parvenu à notre Rédaction, montre que l’institution internationale bancaire cherche à trouver la solution pour les petits exploitants agricoles. Ces derniers doivent passer d’une agriculture de subsistance à une production excédentaire. Cette initiative lui donne l’engagement de doubler son financement à 9 milliards par an et mobiliser 5 milliards de dollars supplémentaires.
Depuis le lancement de la nouvelle fiche du groupe de la Banque mondiale en 2024, 20 millions d’agriculteurs ont eu accès aux technologies, aux intrants et aux marchés, 60 millions de personnes ont accès à l’électricité, 70 millions de personnes sont éduquées et formées et 300 millions de personnes ont bénéficié des soins de santé et de nutrition de qualité.
Dans le but de construire une école qui mène à la compétence, une route qui mène à un marché ou une clinique permettant à une personne d’être en bonne santé, voilà entre autres des solutions que cherche le groupe de la Banque mondiale et son Président Ajay Banga.
Djibril Bah